French Inuktitut
In a land where the sun and moon have little to do with night and day, Inuit have cultivated a special relationship with light and dark. In the spring through to the height of summer, we are blessed with 24-hour light. The sun ebbs and flows around the sky in an undulating track but stays above the horizon. Traditionally, the Inuit day was not structured by tasks corresponding to specific times. We would eat when hungry, sleep when tired, keep busy and work whenever it needed to be done. These tasks had little to do with the time of day and were centred more around the rhythms of the seasons, animals and the land.
In some places in the North during the winter, the sun is not seen for months. Darkness is only broken by the crescendo of twilights, subtle changes of inky purples, deep blues and never-ending black. Life must go on in the darkness, chores must get done, food must be hunted, fun must be had. Dark and light are neither good or bad, right or wrong, they just are in the Arctic. Inuit cannot shy away from the darkness, there is no pause to life in the winter.
The qulliq (oil lamp) is a marvel of Inuit innovation, providing light, heat, a cooking source and a deep spiritual comfort that emanates from a flickering flame. The Qulliq of Life, a radiant piece created in 2017 by Mittimatalik (Pond Inlet), NU, sculptor Gary Kalluk, offers that same warmth and light. Where most traditional qulliit are smooth and carved out of stone, Kalluk chose copper as his foundation. The lip where a wick would be carefully tended has been reimagined in Kalluk’s qulliq, set ablaze with copper flames. The variations in the colour of the metal creates a swirling microcosm in the well of the lamp, allowing the eye to get lost in a liquid pool of molten copper. The antler taqquti—the tool wielded by knowing hands to tend the flame, ensuring it doesn’t get too high and smoke—is triumphantly held by two copper arms, an almost sentient helper to the flames. From one angle, the smooth curves of the taqquti look serpentine, at others, perhaps the gentle smile of a beluga.
The quiet power of the Qulliq of Life lies in the eternal nature of its flame. This light will never need tending, the oil will never need refilling, it is its own light source. Through the warmth and malleability of copper, Kalluk has created an orb of light not unlike the sun; a solar-flaring, three-dimensional force that even as it rests firmly on its base, appears alive and swirling to the eye.
This burnished lamp, forever lit by Kalluk is not a counter to darkness, but a companion to it. The darkness is not an evil force that must be resisted, it is a reality that must be embraced. Kalluk has provided a tool to reflect and refract the light around us; a beacon to remind Inuit that we must continue to inhabit all the spaces in between flame and shadow.
—Tiffany Ayalik is an Inuinnaq artist, filmmaker and singer from Yellowknife, NWT. Her family comes from Kugluktuk, NU. Tiffany and her sister Inuksuk Mackay collaborate as the internationally touring throat-singing band, PIQSIQ.
This piece is part of a collaborative project between Global Affairs Canada (GAC) and the Inuit Art Foundation that brings together Inuk writers and Canadian ambassadors to discuss pieces of Inuit art from the GAC collection, on display at Canadian embassies around the world.
Gary Kalluk Qulliq of Life (v. 2017) Cuivre et bois de caribou 10,4 x 33 x 26 cm Gracieuseté de la Collection d’art visuel d’Affaires mondiales Canada © Gary Kallluk Exposée à l’Ambassade du Canada à Genève, Suisse
Dans un monde où le soleil et la lune n’ont pas grand-chose à voir avec le jour et la nuit, les Inuits ont développé une relation particulière avec la lumière et l’obscurité. À partir du printemps jusqu’au plus fort de l’été, nous avons la chance de jouir d’une clarté interrompue. Dans sa trajectoire ondulante, le soleil décline et remonte dans le ciel, mais il apparaît toujours à l’horizon. Traditionnellement, chez les Inuits, les journées n’étaient pas structurées en fonction des tâches à accomplir à des heures précises. Nous mangions quand nous avions faim, dormions quand nous avions sommeil et accomplissions nos tâches quand il le fallait. Ces tâches avaient peu à voir avec l’heure; elles suivaient plutôt le rythme des saisons, des animaux et du territoire.
Dans certaines régions nordiques, le soleil demeure invisible pendant plusieurs mois durant l’hiver. L’obscurité ne s’estompe qu’à l’apogée des crépuscules, moments où s’opèrent de subtils changements aux teintes de violets d’encre, de bleus profonds et de noirs infinis. La vie doit continuer dans l’obscurité; il faut faire les corvées, chasser de quoi manger, trouver du temps pour s’amuser. L’obscurité et la lumière ne représentent ni le bien ni le mal; elles font tout simplement partie de l’Arctique. Les Inuits ne peuvent se dérober à l’obscurité; impossible de mettre la vie sur pause en hiver.
Le qulliq (lampe à la graisse animale) est une merveille de l’innovation inuite. À la fois source de lumière et de chaleur, il sert d’appareil de cuisson et procure un profond bien-être spirituel qui émane de sa flamme vacillante. Qulliq of Life, œuvre resplendissante réalisée en 2017 par le sculpteur Gary Kalluk, de Mittimatalik (Pond Inlet), au Nunavut, dégage la même chaleur et la même lumière. Alors que la plupart des qulliit traditionnels sont lisses et sculptés dans la pierre, Kalluk a choisi le cuivre comme matériau de base. La rainure où serait soigneusement entretenue la flamme est réinventée par l’artiste, qui embrase son quilliq avec des flammes de cuivre. Les variations de couleur créent un microcosme tourbillonnant dans le puits métallique de la lampe, et l’œil se perd dans un réservoir liquide de cuivre fondu. Le taqquti, cet outil en bois de caribou manié pour entretenir savamment la flamme afin qu’elle ne s’élève pas trop et qu’elle ne produise pas de fumée, repose triomphalement sur deux montants de cuivre, comme s’il alimentait presque consciemment les flammes. Vues d’un certain angle, les courbes lisses du taqquti prennent l’apparence d’un serpent, mais il suffit de déplacer son regard pour y voir plutôt le doux sourire d’un béluga.
La puissance tranquille de l’œuvre Qulliq of Life réside dans la nature éternelle de sa flamme. Cette lumière n’aura jamais besoin d’être entretenue ou alimentée en graisse; elle est sa propre source lumineuse. Kalluk s’inspire de la chaleur et de la malléabilité du cuivre pour créer un globe de lumière qui n’est pas sans rappeler le soleil – une éruption solaire tridimensionnelle qui, bien qu’elle repose fermement sur sa base, semble vivante et tournoyante.
Le dessein de cette lampe iridescente et éternelle, allumée par Kalluk, n’est pas de s’opposer à l’obscurité, mais plutôt de l’accompagner. L’obscurité n’est pas une force maléfique à laquelle il faut résister, mais une réalité que l’on doit faire sienne. Kalluk nous offre un outil pour réfracter et réfléchir la lumière qui nous entoure; un fanal qui nous rappelle, à nous Inuits, qu’entre la flamme et l’ombre, nous devons continuer d’habiter tout l’espace.
—Tiffany Ayalik est une artiste, cinéaste et chanteuse inuinnaq de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Sa famille vient de Kugluktuk, au Nunavut. Tiffany et sa sœur, Inuksuk Mackay, forment le groupe PIQSIQ, qui présente des chants de gorge partout dans le monde.
Cet article fait partie d’un projet de collaboration entre Affaires mondiales Canada (AMC) et l’Inuit Art Foundation, dans le cadre duquel des rédacteurs inuits et des ambassadeurs canadiens discutent d’œuvres inuites de la collection d’AMC, exposées dans des ambassades canadiennes du monde entier.
ᒋᐅᕆ ᑲᓪᓗᒃ ᖁᓪᓕᖅ ᐃᓅᓯᖅ (c. 2017) ᑳᐳ ᑐᑦᑐᐃᓪᓗ ᓇᔾᔪᖏᑦ 10.4 x 33 x 26 cm ᑕᑯᔅᓴᐅᑎᑕᐅᔪᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᑲᒪᔨᓄᑦ ᑲᓇᑕᒥ, ᓄᐊᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᓴᓇᓐᖑᐊᒐᐃᑦ © ᒋᐅᕆ ᑲᓪᓗᒃ ᑲᓇᑕᐅᑉ ᐊᒻᐸᓯᖓᓂ ᔭᓃᕙ, ᓱᐃᑦᓱᓚᓐ
ᓄᓇᒥ ᓯᕿᓂᖃᖅᑎᓪᓗᒍ ᑕᖅᑭᒥᓪᓗ ᐅᓐᓄᒃᑰᓂᖓᓂ ᐅᓪᓗᒃᑰᓂᖓᓂᓗ ᐊᑐᓗᐊᖅᑎᓐᓇᒋᑦ, ᐃᓄᐃᑦ ᐊᑦᑐᐊᓂᖃᓕᑦᑎᐊᕐᖓᑕ ᖃᐅᒪᔪᒧᑦ ᑖᖅᑐᒧᓪᓗ. ᐅᐱᕐᖓᓵᒃᑯᑦ ᑎᑭᓪᓗᒍ ᐊᐅᔭᒧᑦ, ᐃᑲᕐᕋᓄᑦ 24−ᓄᑦ ᖃᐅᒪᐃᓐᓇᓕᖅᑐᓘᓕᖅᑎᓪᓗᒍ ᓯᕿᓂᖅ ᑕᑯᔅᓴᐅᖏᓐᓇᑎᓪᓗᒍ ᕿᓚᑦᑎᓐᓂ ᐃᖏᕐᕋᑐᐃᓐᓇᖅᑐᖅ ᐅᐃᔾᔮᖅᑐᓂᒃ ᓂᐱᒍᓐᓇᖏᑦᑐᖅ ᐃᓚᖏᓐᓂ ᓄᓇᓕᓐᓂᑦ. ᑕᐃᒪᓕ ᐅᐊᑦᑎᐊᕈᑎᑐᑦ, ᐃᓄᐃᑦ ᐅᓪᓗᖏᑦ ᐋᖅᑭᔅᓯᒪᕙᔪᓐᖏᒻᒪᑕᓕ ᓯᕿᓐᖑᔭᕐᒥᑦ ᒪᓕᓪᓗᑎᑦ. ᑳᓕᕋᐃᒐᑦᑕ ᓂᕆᑐᐃᓐᓇᖅᑐᑕ, ᑕᖃᒐᐃᒐᑦᑕ ᓯᓂᓕᖅᑐᑕ, ᐱᔭᔅᓴᖃᐃᓐᓇᖅᑐᑕ ᐱᓕᕆᔭᕆᐊᓕᑦᑎᓂᓪᓗ ᑲᒪᐃᓐᓇᖅᑐᑕ ᑲᒪᒋᐊᖃᕋᐃᒐᑦᑕ. ᑕᒪᒃᑯᐊ ᓯᕿᓐᖑᔭᕐᒥᑦ ᒪᓕᔅᓴᐃᓐᓇᕆᐊᑐᓐᖏᓚᕆᑦᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᒪᓕᓐᓂᖅᓴᐅᕙᓚᐅᖅᑐᑦ ᐃᓕᖅᑯᓯᖏᓐᓂ ᓯᓚᒥᑦ, ᓂᕐᔪᑎᓂᒃ ᓄᓇᒥᓪᓗ.
ᐃᓚᖏᓐᓂᓪᓗ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᓂ ᐅᑭᐅᒃᑯᑦ, ᓯᕿᓐᓂᖏᑦᑎᐊᒻᒪᕆᑉᐸᑦᑐᓂ ᑕᖅᑭᒐᓚᓐᓄᑦ. ᑖᖅᑑᒐᓗᐊᖅᑎᓪᓗᒍ ᖃᐅᒪᑕᖃᕐᓂᐅᓴᑐᐃᓐᓇᖅᑐᖅ, ᐊᓯᔾᔨᐸᓪᓕᐊᑎᓪᓗᒍ ᐃᑦᑎᓐᖑᐊᕐᒥᑦ, ᑐᖑᔪᖅᑐᖅᑎᐊᕚᓗᒧᑦ ᐊᓪᓛᒃ ᕿᓐᓂᖅᑐᐊᓗᒻᒧᑦ. ᑖᕋᓗᐊᖅᑎᓪᓗᒍ ᐃᓅᓯᖅ ᑲᔪᓯᑐᐃᓐᓇᕆᐊᖃᕐᖓᑦ, ᐱᓕᕆᐊᖑᔭᕆᐊᓖᑦ ᑲᒪᒋᔭᐅᓗᑎᒃ, ᓂᕿᔅᓴᖅᓯᐅᕐᓗᑎᓪᓗ, ᖁᕕᐊᓇᕐᓗᑎᓪᓗ. ᑖᕋᓗᐊᖅᑲᑦ ᖃᐅᔨᒪᒐᓗᐊᖅᑯᑦ ᐱᐅᓐᖏᑐᖅᑕᖃᓐᖏᑦᑐᖅ ᐱᐅᔪᖅᑕᖃᕐᓇᓂᓗ, ᑕᒻᒪᖅᑐᖅᑕᖃᓐᖏᑦᑐᖅ ᓱᓕᔪᑦᑕᖃᓐᖏᑦᑐᕐᓗ, ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒦᑐᐃᓐᓇᖅᑐᑦ. ᐃᓄᐃᑦ ᓄᖅᑲᖓᔾᔪᑎᖃᕆᐊᖃᓐᖏᑦᑐᑦ ᑖᖅᑐᒥᑦ, ᓄᖅᑲᖓᑲᐃᓐᓇᖅᑐᖃᓲᖑᓐᖏᑦᑐᕐᓕ ᐃᓅᓯᕐᒥᑦ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ.
ᖁᓪᓕᖅ ᐃᓄᐃᑦ ᐱᔾᔪᑎᓪᓚᕆᐊᓗᐊ, ᖃᐅᒪᑎᑦᑎᓪᓗᓂ, ᐆᓇᖅᑎᑦᑎᓪᓗᓂ, ᓂᖅᑎᐅᕈᑕᐅᓪᓗᓂᓗ ᐅᑉᐱᕆᔭᖏᓐᓂᓪᓗ ᐊᑲᐅᓯᔾᔪᑎᖃᖃᑦᑕᖅᑐᑎᑦ ᒪᒃᑯᓂᖓ ᖃᐅᒪᑯᓗᒻᒥᑦ ᖃᐅᒻᒪᓪᓛᔪᑯᓘᔮᖅᑐᒥᑦ. ᖁᓪᓕᖅ ᐃᓅᓯᖅ, ᐱᐅᔪᐊᓗᒃ ᓴᓇᔭᐅᓚᐅᖅᓯᒪᔪᒥᓂᖅ 2017−ᒥ ᒥᑦᑎᒪᑕᓕᒻᒥ, ᓄᓇᕗᒻᒥ, ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑎᒧᑦ ᒋᐅᕆ ᑲᓪᓗᒻᒧᑦ ᑕᐃᒫᔅᓴᐃᓐᓇᖅᑕᐅ ᐅᖅᑰᔾᔪᑎᔅᓴᖅ ᖃᐅᒪᖃᕐᕕᔅᓴᖅ. ᐱᖅᑯᓯᑐᖃᖅᑎᒍᑦ ᖁᓪᓕᓕᐅᖃᑦᑕᔪᒻᒪᑕᓕ ᓂᕈᒥᑦᑑᓪᓗᑎᒃ ᓴᓇᔭᐅᓯᒪᓪᓗᑎᑦ ᐅᒃᑯᓯᔅᓴᓕᒻᒥᑦ, ᑲᓪᓗᒃ ᓴᓇᓚᐅᖅᑐᖅ ᑳᐳᒥᑦ ᑐᓐᖓᕕᒋᓪᓗᓂᐅᒃ. ᑕᒪᓐᓇ ᑭᓪᓕᖓ ᓵᖓᓐᓂ ᓴᓇᒪᓂᖓ ᐊᔾᔨᒋᓐᖏᑕᖓ ᖁᓪᓕᖅ, ᐃᑯᒪᕙᑦᑐᖅ ᑳᐳᒥᑦ. ᐊᔾᔨᒌᓐᖏᑦᑐᑯᓘᓪᓗᑎᑦ ᐊᒥᐊᖏᑦ ᓴᓇᕋᔭᐅᔭᖓᓂ ᐃᑯᒪᓂᖏᑦ, ᐅᑭᔨᓐᓇᒻᒪᕆᖅᑐᖅ ᑕᑯᕋᓐᓈᕐᓗᒍ ᐃᑯᒪᑎᓪᓗᒍ. ᓇᔾᔪᒥᑦ ᑕᖅᑯᑎᖃᖅᑐᓂ − ᑖᓐᓇ ᐊᑐᖅᑕᐅᓲᖅ ᐃᑯᒻᒪᓴᖅᑎᓪᓗᒋᑦ ᖁᓪᓕᒥᑦ, ᐆᓇᖅᓯᓗᐊᓲᖑᓇᓂ ᐳᔫᕐᓇᓂᓘᓐᓃᑦ − ᒪᕐᕉᓐᓂᒃ ᑎᒍᒥᐊᕐᔪᑎᖃᖅᑐᓂ ᑕᓕᓐᖑᐊᖏᒃ, ᓲᕐᓗ ᐃᑲᔫᓯᖃᕐᒥᔫᒃ ᐃᑯᒻᒪᓴᖅᑕᖓᓐᓄᑦ ᐃᑯᐊᓚᒧᑦ. ᐊᓯᐊᓂ ᑕᑯᓐᓇᓕᖅᑐᒍ, ᓲᕐᓗ ᓴᖑᐃᖓᔫᔮᖅᑐᖅ ᐃᑯᒪᖓ, ᐊᓯᒍᑦ ᑕᑯᓐᓇᓕᕐᒥᓗᒍ ᓲᕐᓗ ᖁᖓᑦᑐᖅ ᕿᓚᓗᒐᖅ.
ᑖᓐᓇ ᓂᐱᖃᓐᖏᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᖁᓪᓕᖅ ᐃᓅᓯᖅ ᐅᕗᖓᓕᒫᖅ ᐃᑯᓚᒍᓐᓇᖅᑐᖅ. ᐃᑯᒻᒪᓴᖅᑕᐅᒋᐊᖃᓐᖏᑦᑎᐊᖅᑐᖅ, ᐅᖅᓱᖓᓐᓄᑦ ᑕᐃᒫᒃ ᐃᑯᒻᒪᐸᓪᓕᐊᑐᐃᓐᓇᖅᑐᖅ, ᓇᒻᒥᓂᖅ ᐃᑯᒪᔪᖅ. ᐅᖅᑰᓂᖓᒍᑦ ᑎᓴᐃᖓᔪᑯᓘᔮᖅᑐᓂ ᑳᐳᖓ, ᑲᓪᓗᖅ ᓴᓇᓯᒪᔭᖓ ᖃᐅᒪᑦᑎᐊᖅᑐᐊᓗᒃ; ᐃᑯᒪᐅᔮᕐᔪᑦᑐᖅ, ᐱᖓᓲᓕᖅᑲᖓᔫᔮᖅᑐᖅ ᑐᓐᖓᕕᖃᑦᑎᐊᖅᑐᓂ, ᓲᕐᓗ ᐆᒪᔪᒥᑦ ᑕᑯᓐᓇᖅᑐᒍ ᐊᔾᔨᐅᖏᑦᑐᖅ.
ᑖᓐᓇ ᖁᓪᓕᑦᑕᖓ, ᐃᑯᒪᑏᓐᓇᖅᑕᖓ ᑲᓪᓘᑉ ᑖᕐᓂᐅᖏᑦᑐᖅᑎᐊᖅ, ᑭᓯᐊᓂᓕ ᐱᖃᑎᒋᔫᔮᖅᑕᖓ. ᑖᕐᓂᖅ ᐱᐅᓐᖏᑦᑑᖏᑦᑐᖅ, ᐱᐅᔫᖔᕐᓗᒍ ᑕᑯᓐᓇᕆᐊᓕᕗᑦ. ᑲᓪᓗᒃ ᓴᓇᓚᐅᖅᑐᖅ ᐱᔭᕆᐊᓕᕗᑦ ᖃᐅᒪᖃᕆᐊᖃᕐᓂᕗᑦ ᐊᕙᑎᑦᑎᓐᓂ; ᓲᕐᓗ ᓇᓗᓇᐃᒃᑯᑎᑎᑐᑦ ᐃᓄᓐᓄᑦ ᐊᑐᖅᑕᐅᖏᓐᓇᕆᐊᓕᒃ ᓇᑐᐃᓐᓈᕋᓗᐊᖅᑲᑕ ᖃᐅᔨᒪᖏᑦ ᑕᕐᕋᖏᓪᓗ.
—ᑎᐱᓂ ᐊᔭᓕᒃ ᐃᓄᐃᓐᓇᖅᑐᖅ ᓴᓇᓐᖑᐊᖅᑎ, ᑕᕐᕆᔭᓕᐅᖅᑎ ᐃᓐᖏᖅᑎᐅᓪᓗᓂᓗ ᔨᐊᓗᓇᐃᒥ, ᓄᓇᑦᑎᐊᕐᒥ. ᐃᓚᖏᑦ ᖁᓪᓗᖅᑑᒥᐅᑦ, ᓄᓇᕗᒻᒥ. ᑎᐱᓂ ᐊᖏᔪᖓᓗ/ᓄᑲᖓᓗ ᐃᓄᒃᓱᒃ ᒪᑲᐃ ᐱᓕᕆᖃᑎᖃᖃᑦᑕᖅᑐᖅ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᓇᒧᑐᐃᓐᓇᖅ ᐊᐅᓪᓚᖃᑦᑕᖅᑐᓂ ᑲᑕᔾᔭᒋᐊᖅᑐᖅᑐᓂ, ᐊᑎᓖᑦ ᐱᖅᓯᖅ.
ᑕᒪᓐᓇ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᐅᔪᖅ ᐊᑯᓐᓂᖏᓐᓂᑦ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔨᒃᑯᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᓄᑦ ᑐᙵᕕᒃ ᑲᑎᑎᑦᑎᖃᑦᑕᖅᑐᖅ ᐃᓄᐃᑦ ᑎᑎᕋᖅᑎᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᓂᒃ ᐅᖃᐅᓯᖃᕐᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᖏᓐᓂᒃ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔨᒃᑯᑦ ᑲᑎᑕᖏᓐᓂᒃ, ᑕᑯᒃᓴᐅᑎᑕᐅᔪᑦ ᑲᓇᑕᒧᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᕐᕕᐅᔪᓂᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᒦᑦᑐᓂᑦ.