French Inuktitut
Kayaks and Caribou (1971) is an expression of the bond that exists between Inuit and the food that sustains us. The relationship between Inuit and caribou has been playing out in a delicate dance for millennia, one of balance and necessity. I am struck by Luke Anguhadluq's ode to that balance expressed in the symmetry of this piece. It reflects Inuit concepts of natural harmony.
Caribou were and continue to be an important source of nutrition and clothing for Inuit across the Arctic. Each strand of hair in a caribou’s hide is hollow and filled with air, causing the fur to float. This is an incredible adaptation that has been known to save lives on occasions when hunters have accidentally fallen through the sea ice into frigid, arctic waters. Caribou hides are prepared through fleshing, stretching and then tanning the skin with caribou brains. It is a labour-intensive process that is well worth the effort given that the result is the warmest outdoor clothing available, which also doubles as floatation when prepared using the ingenious, Inuit-developed waterproof sewing stitch.
With that knowledge in mind I feel a deep sense of satisfaction as I take in the paradox of simplicity and complication surrounding this print, paying close attention to the significance and cyclical nature of hunters wearing caribou skin while hunting caribou.
It is interesting that Anguhadluq chose to depict several hunters. Perhaps this choice was made to illustrate a time of great abundance. Inuit hunters have always treasured their relationship with caribou and are very sensitive to the natural ebb and flow of herd populations.
The kayak, or qajaq in Inuktut, is a marvelous Inuit design. These single-person boats would have traditionally been fashioned out of driftwood and bone into frames and then have stretched, tanned caribou skins sewn around them. Hunters would scout and look for game using the qajaq out on the ocean.
Hunting parties, as depicted in this stonecut stencil print on Japanese paper, would have had to be extremely well practiced and in sync with both their natural surroundings and one another. Anguhadluq combines both his skill as an artist with an eye for detail and composition, and his knowledge of hunting techniques with expert precision. The Inuit belief that one could not successfully hunt an animal unless it had decided to give its life up ensured that the perspective of remaining grateful and respectful, while constantly understanding the gravity of taking animal life to sustain human life, was well practiced. One might even see these printed scenes as homage to the caribou that sustained Anguhadluq and his community.
Inuit developed a roll maneuver used to turn a qajaq right side up again without having to exit when the qajaq tips over. One of the hunters in this piece can be seen executing this difficult technique, which is sure to have saved the lives of many hunters over the ages. The bird’s eye view adopted by Anguhadluq gives the impression that this whole scene is being observed from a choice spot on a clifftop, an excellent place for young onlookers to watch and learn from.
Although much change has descended upon the Arctic over the last hundred years, the relationship between Inuit and caribou continues and Inuit values and practices of sustainability, such as those depicted here, are as strong today as they have been throughout Inuit history.
—Born and raised in Yellowknife, NT, with roots in Nunavut’s Kivalliq Region, Inuksuk Mackay grew up both on the land and in the city. Mackay is an Inuk writer, performer, photographer, and filmmaker. She has written, directed and performed in several films, including the short film, Little Man, which won the People’s Choice Award at the 2017 Dead North Film Festival. Her writing has been featured in the Inuit Art Quarterly and Uphere Magazine. She has also worked as a performer with the Juno award winning band, Quantum Tangle, and currently performs with new throat singing sensation, PIQSIQ, for whom she wrote a short piece of fiction that featured as an audio book in their most recent album Taaqtuq Ubluriaq: Dark Star.
This piece is part of a collaborative project between Global Affairs Canada (GAC) and the Inuit Art Foundation that brings together Inuk writers and Canadian ambassadors to discuss pieces of Inuit art from the GAC collection, on display at Canadian embassies around the world.
Luke Anguhadluq Kayaks and Caribou (1971) Graveur : Thomas Iksiraq Gravure sur pierre 81,4 x 109,4 cm
Gracieuseté de la Collection d’art visuel d’Affaires mondiales Canada © Luke Anguhadluq Exposée à l’Ambassade du Canada au Koweït
Kayaks and Caribou (1971) illustre le lien qui existe entre nous, Inuits, et notre nourriture de subsistance. Depuis des millénaires, la relation entre les Inuits et les caribous repose sur une délicate équation entre équilibre et nécessité. Je suis frappée par l’ode à l’équilibre que représente cette œuvre de Luke Anguhadluq, équilibre qui s’exprime dans la symétrie de la composition. L’ensemble reflète les concepts inuits de l’harmonie naturelle.
Les caribous ont toujours représenté une importante ressource pour les Inuits de l’Arctique, tant pour l’alimentation que pour l’habillement. La fourrure de cet animal est composée de poils creux remplis d’air, ce qui leur permet de flotter. Cette extraordinaire faculté a notoirement sauvé la vie de bien des chasseurs lorsque la glace en bordure d’océan cédait sous leur poids et qu’ils plongeaient dans les eaux glaciales de l’Arctique. Pour préparer une peau de caribou, on l’écharne d’abord, pour ensuite l’étirer et la tanner avec la cervelle de l’animal. Ce processus est très laborieux, mais l’effort en vaut la peine, puisqu’on obtient ainsi les vêtements d’extérieur les plus chauds qui soient. Ces vêtements, cousus selon une ingénieuse technique inuite qui les rend imperméables, ont en outre la double utilité de flotter.
Sachant cela, je ressens un profond sentiment de satisfaction devant le paradoxe de simplicité et de complexité évoqué dans cette estampe. Il suffit de porter une attention particulière à la signification de cet acte cyclique où des hommes vêtus de peaux de caribous chassent précisément cet animal.
Je trouve intéressant de noter qu’Anguhadluq a choisi de représenter plusieurs chasseurs. Peut-être a-t-il fait ce choix pour illustrer une époque de grande abondance? Les chasseurs inuits ont toujours prisé leur relation avec les caribous et sont très sensibles aux fluctuations naturelles de leurs populations.
Le kayak, ou qajaq en inuktut, est une merveilleuse création inuite. Ces embarcations simples étaient traditionnellement composées d’une structure de bois flotté et d’os recouverte de peaux de caribou tannées. Les chasseurs partaient en mer à bord de leurs qajaqs, à la recherche de gibier.
Une partie de chasse comme celle que représente cette estampe, réalisée à partir d’une gravure sur pierre et de pochoirs sur papier Japon, nécessitait un très bon entraînement et une parfaite synchronisation avec l’environnement naturel, mais aussi entre les chasseurs. Avec une extrême précision, Anguhadluq combine ses habiletés artistiques, un grand souci du détail et de la composition ainsi que sa connaissance des techniques de chasse. La croyance inuite selon laquelle nul homme ne peut tuer un animal sans que celui-ci ait décidé de sacrifier sa vie suscitait le respect et la reconnaissance chez les chasseurs; la gravité du geste qui consistait à prendre la vie d’un animal pour subvenir à leurs besoins était pour eux d’une grande importance. On pourrait même voir cette illustration comme un hommage aux caribous qui ont nourri Anguhadluq et sa communauté.
Les Inuits ont développé une manœuvre utilisée pour remettre un qajaq à l’endroit s’il chavire, sans avoir à en sortir. Dans cette œuvre, on peut voir l’un des chasseurs exécuter cette difficile manœuvre, laquelle a certainement sauvé la vie de bien des chasseurs au fil des siècles. La vue plongeante créée par Anguhadluq donne l’impression que toute cette scène est observée à partir du sommet d’une falaise, endroit parfait d’où observer et apprendre, pour de jeunes spectateurs.
Malgré les nombreux changements qui ont transformé l’Arctique au cours du dernier siècle, le lien qui unit les Inuits aux caribous est toujours aussi important; leurs valeurs et pratiques durables, comme celles qui sont représentées ici, sont aussi profondément ancrées aujourd’hui qu’elles l’ont toujours été au fil de l’histoire des Inuits.
—Née et élevée à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, avec des racines dans la région de Kivalliq (Nunavut), Inuksuk Mackay a grandi à la fois en territoire inuit et en ville. Mackay est rédactrice, artiste interprète, photographe et cinéaste inuite. Elle a écrit et réalisé plusieurs films dans lesquels elle a aussi joué, notamment le court métrage Little Man, qui a remporté le Prix du public lors de l’édition 2017 du Dead North Film Festival. Ses écrits ont été présentés dans les revues Inuit Art Quarterly et Up Here. Elle a également été chanteuse au sein du groupe Quantum Tangle, lauréat d’un Prix JUNO, et se produit actuellement avec PIQSIQ, nouvelle formation à succès qui exécute des chants de gorge inuits, pour laquelle elle a écrit une courte œuvre de fiction présentée sous la forme d’un livre audio sur le plus récent album de la formation, Taaqtuq Ubluriaq: Dark Star.
Cet article fait partie d’un projet de collaboration entre Affaires mondiales Canada (AMC) et l’Inuit Art Foundation, dans le cadre duquel des rédacteurs inuits et des ambassadeurs canadiens discutent d’œuvres inuites de la collection d’AMC, exposées dans des ambassades canadiennes du monde entier.
ᓘᒃ ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᖅ ᖃᔭᐃᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑐᒃᑐᐃᑦ (1971) ᑎᑎᖅᑐᒐᖅᑕᖓ ᑖᒪᔅ ᐃᒡᓯᕋᖅ ᓇᑲᓯᒪᔭᖓ ᐅᒃᑯᓯᒃᓴᓕᒃ 81.4 x 109.4 ᓯᓐᑕᒦᑕᔅ ᐊᖏᓂᖓ ᐱᖁᑖᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᑦ, ᓴᓇᖑᐊᖅᓯᒪᔪᑦ ᓄᐊᓯᒪᔭᖏᑦ © ᓘᒃ ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᖅ ᑕᐃᑲᓃᑦᑐᖅ ᑲᓇᑕᒥ ᑎᑎᕋᕐᕕᖓᑦ ᑯᒍᐃᑦᑯ
ᖃᔭᐃᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑐᒃᑐᐃᑦ (1971) ᐅᓇ ᓴᕿᑎᑦᑎᓯᒪᔪᖅ ᑲᑎᖓᐅᑎᑦᑎᐊᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᐊᕙᑖᓂᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓂᕿᑎᒃ ᑖᒃᑯᐊ ᐆᒻᒪᔾᔪᑎᒋᔭᕗᑦ. ᐃᓚᒌᒍᓯᖓ ᐊᕙᑖᓂᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑐᒃᑐᐃᑦ ᐱᑕᖃᐃᓐᓇᖅᐳᖅ ᐊᑦᑕᕐᓇᖅᑐᒦᓯᓐᓇᖅᖢᑎᒃ ᐃᒻᒪᑲᓪᓚᓂᑦ, ᑖᓐᓇ ᓇᓕᖃᕇᑦᑎᐊᓕᖅᑎᑦᑎᓯᒪᔪᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᑭᓯᐊᓂᐅᓪᓗᓂ. ᐱᐅᒃᓴᓗᐊᓕᓚᐅᖅᐳᖓ ᑖᓐᓇ ᓘᒃ ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᑉ ᐱᔾᔪᑎᒋᔭᖓ ᓇᓕᖃᕇᖕᓂᖅ ᓇᓗᓇᐃᖅᓯᒪᓪᓗᒍ ᑕᒪᐅᓐᓇ ᑕᒪᐃᓐᓂᒃ ᐊᑕᑎᑦᑎᓂᖓ ᑖᔅᓱᒪᓂ ᓴᓇᔭᖓᓂ. ᓴᕿᑎᑦᑎᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᑕᖏᖃᕐᒪᑕ ᓄᓇᑐᐃᓐᓇᒥᒃ ᐊᑐᖅᓯᑦᑎᐊᖃᑎᒌᒡᖢᑎᒃ.
ᑐᒃᑐᐃᑦ ᑕᐃᔅᓱᒪᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᒫᓐᓇ ᓱᓕ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᒥᒃ ᓂᕿᒋᔭᐅᕗᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᓐᓄᕌᓕᐊᖑᕙᒃᑐᑦ ᐃᓄᖕᓂᑦ ᓇᓂᑐᐃᓐᓇᖅ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ. ᐊᑐᓂ ᐱᓗᑯᓗᒃ ᑐᒃᑑᑉ ᐊᒥᖓᓂ ᐃᖅᐸᖅᓯᒫᕐᔪᑯᓗᒃᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᓂᖅᓵᑦᑕᑦᑎᓐᓂᒃ ᐃᓗᓕᖃᖅᑐᑦ ᓯᓚᒥᑦ, ᑕᐃᒪᓗ ᐊᒥᖓ ᓲᕐᓗ ᐳᒃᑕᓛᖅᑐᑎᑐᑦ ᑕᑯᒃᓴᐅᓲᑦ. ᐅᓇ ᑲᒪᓇᖅᑐᖅ ᓱᖏᐅᑎᓯᒪᑦᑎᐊᕐᒪᑕ ᑕᒪᓐᓇᓗ ᖃᐅᔨᒪᔭᐅᔪᑐᖃᖅ ᐃᓅᓕᖃᑦᑕᖅᓯᒪᖕᒪᑕ ᐊᓐᓄᕌᖏᑦ ᑕᐃᑲᓂ ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᑦ ᐱᕐᕈᓗᐊᕿᓪᓗᑎᒃ ᐃᒫᕐᓂᕌᖓᑕ ᑕᕆᐅᖅ ᓯᑯᐊᒍᑦ ᓂᒡᓕᓇᖅᑐᐋᓗᖕᒧᑦ, ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᖅ ᐃᒪᖏᓐᓄᑦ. ᑐᒃᑐ ᐊᒥᖓ ᐊᒥᓕᕆᐊᖑᕙᒃᑐᖅ ᐅᖅᓱᐃᔭᖅᑕᐅᓪᓗᓂ, ᑕᓯᑎᑕᐅᓪᓗᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᑐᑭᖅᑕᐅᓪᓗᓂ ᐊᒥᖓ ᐊᑐᖅᖢᑎᒃ ᑐᒃᑐᑉ ᖃᕆᓴᖏᓐᓂᒃ. ᐅᓇ ᓴᓇᓪᓗᒋᑦ-ᐊᒃᓱᕈᓐᓇᖅᑑᔪᖅ ᐱᔭᕆᑐᔪᖅ ᑭᓯᐊᓂ ᐊᑑᑎᓕᒃ ᑕᐃᒪᓗ ᐅᖂᓂᖅᐹᖑᖕᒪᑕ ᓯᓚᒥ ᐊᓐᓄᕌᕆᓗᒋᑦ, ᐅᑯᐊᓗ ᐳᒃᑕᓛᕐᑎᑦᑎᔪᓐᓇᖅᑐᑦ ᑕᐃᒪᓂ ᐊᑐᖅᖢᑎᒃ ᐊᔪᖏᑦᑐᒻᒪᕆᐋᓗᖕᓂᒃ, ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᔭᖏᑦ ᐃᔅᓴᒃᑕᕈᓐᓃᖅᑎᑦᑎᐊᖅᖢᒋᑦ ᒥᖅᓱᕈᓯᖏᑦᑎᒍᑦ.
ᑕᐃᒪᓐᓇ ᑕᒪᑐᒥᖓ ᖃᐅᔨᒪᓪᓗᒍ ᐃᓱᒪᓐᓃᓪᖢᓂ ᐃᒃᐱᒋᔭᕋ ᖁᕕᐊᓇᕐᓂᖅ ᑕᐃᒫᒃ ᐃᓗᐊᓃᓐᓂᖓᓄ ᐱᔭᕆᐊᑭᑦᑐᒻᒪᕆᐋᓗᖕᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᔭᕐᓂᓐᖏᑦᑐᐋᓗᖕᒥ ᐊᕙᑎᓖᑦ ᑖᓐᓇ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᖅ, ᑕᑯᓇᓱᑦᑎᐊᖅᖢᒋᑦ ᐃᒃᐱᒋᑦᑎᐊᖅᖢᒋᑦ ᐊᖏᔫᓂᖓ ᐊᒻᒪᓗ ᑕᐃᒪᓐᓇᐅᖏᓐᓇᐅᔭᖅᑐᑦ ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᑦ ᐊᑐᖅᑐᑦ ᐊᒥᕐᓂᒃ ᑐᒃᑐᓕᐊᖅᓯᒪᓪᓗᑎᒃ.
ᑕᑯᔪᒥᓇᖅᑐᑦ ᑖᓐᓇ ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᖅ ᓴᕿᑎᑦᑎᓯᒪᑦᑎᐊᕐᒪᑦ ᐊᒥᓱᓂᑦ ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᓂᒃ. ᐃᒻᒪᖄ ᓂᕈᐊᕆᓯᒪᔭᖓ ᓴᓇᓪᓗᒍ ᑕᑯᑎᑦᑎᓂᐊᕋᒥ ᐊᒥᓱᒻᒪᕆᐋᓘᔪᓐᓇᕐᒪᑕ. ᐃᓄᐃᑦ ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᑦ ᐊᑑᑎᖃᕇᓐᓇᖅᑕᖓᑦ ᑕᒪᓐᓇ ᐃᓚᖃᕐᓂᑎᒃ ᑐᒃᑐᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᑦᑕᕐᓇᖅᑐᒦᑦᑐᑦ ᑕᐃᒫᒃ ᒪᓕᒃᑎᒌᑦᑎᐊᖅᖢᑎᒃ ᐊᒥᓱᐋᓘᐃᑦ ᐱᓱᒃᑐᑦ ᐸᖓᓕᒃᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓅᑉᐸᓪᓕᐊᓂᖓᑦ ᑖᒃᑯᐊ ᑐᒃᑐᐃᑦ ᑲᑎᖓᔪᑦ.
ᐅᓇ ᖃᔭᖅ ᐋᕿᑦᑎᐊᖅᓯᒪᔪᒻᒪᕆᐋᓗᐃ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᐅᒐᖓ. ᐊᑕᐅᓯᕐᒥᑦ ᐃᑭᒪᕕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᖅ ᐳᒃᑕᔪᖅ ᑕᐃᒪᖓᓂ ᐃᒻᒪᑲᓪᓚᖕᓂᑦ ᓴᓇᔭᐅᕙᒃᓯᒪᔪᖅ ᕿᔪᖕᓂᑦ ᒪᓕᒃᑯᑦ ᑎᑭᓐᓂᑯᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓴᐅᓂᕐᓂᑦ ᐊᕙᓗᖃᖅᑐᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᑕᓯᓯᒪᔪᖅ, ᕿᑐᒻᒪᒃᓴᖅᓯᒪᔪᖅ ᐊᒥᑦ ᒥᖅᓱᖅᑕᐅᓪᓗᑎᒃ ᐊᕙᓗᖏᓐᓄᑦ. ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᑦ ᓄᒃᑕᐅᑎᒋᔭᖏᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᖑᓇᓱᒍᑎᒋᓪᓗᒋᑦ ᖃᔭᑦ ᐃᒪᕕᖕᒥ.
ᐅᓇ ᐊᖑᓇᓱᖑᐊᖅᑐᑦ, ᓴᕿᑦᑎᐊᖅᓯᒪᔪᑦ ᐅᒃᑯᓯᒃᓕᖕᒧᑦ ᑎᑎᖅᑐᒐᖑᖅᑎᓯᒪᔪᑦ ᑕᒡᕗᖓ ᔮᐸᓃᓯ ᐊᓕᓚᔪᖁᑎᖏᓐᓄᑦ, ᐊᔪᖏᑦᑎᐊᖅᑐᒥᑦ ᐱᓕᕆᓕᒪᔪᒥᑦ ᑭᓯᐊᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᒪᓕᑦᑎᐊᕐᓗᓂ ᑕᒪᐃᓐᓂᒃ ᐊᕙᓗᑐᖃᖓᓂᒃ ᓴᓇᓯᒪᔪᑐᖃᖓᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᖃᑖᓄᒃ. ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᖅ ᑲᑎᓯᒪᕙᖏᑦ ᑕᒪᕐᒥᒃ ᓴᓇᓕᕆᔪᓐᓇᑦᑎᐊᕐᓂᓂ ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᑎᐅᓪᓗᓂ ᖃᐅᔪᓐᓇᖅᑐᑦ ᑭᓱᑯᓘᒐᓗᐊᖅᐸᑦ ᓴᑭᑎᑕᕆᐊᖃᖅᑕᓂ, ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑕᒥᓂ, ᐊᒻᒪᓗ ᖃᐅᔨᒪᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᐊᓯᕙᖅᓯᒪᓂᕐᒥᒃ ᑕᐃᒫᒃ ᐱᑦᑎᐊᓕᓯᒪᔪᒻᒪᕆᐋᓘᖃᑦᑕᖅᑐᑦ. ᐃᓄᐃᑦ ᐅᒃᐱᕆᔭᖓᒍᑦ ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᑦ ᐱᔪᓐᓇᐃᓕᐅᒪᕙᒃᑐᑦ ᓂᕐᔪᑎᓂᒃ ᑭᓯᐊᓂ ᐃᓅᓯᕐᒥᓂᒃ ᑐᓂᓯᓯᒪᔪᓐᓇᕈᓂ ᑕᐃᒪᓗ ᑕᐅᑦᑐᖓᑦ ᖁᔭᒋᑦᑎᐊᕐᓂᐊᕐᒪᑕ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᒃᐱᒋᑦᑎᐊᕐᓗᒋᑦ ᐊᑐᖅᓯᑦᑎᐊᕐᓗᑎᒃ, ᑕᐃᒫᒡᓗ ᑐᑭᓯᐅᒪᓗᑎᒃ ᓂᕐᔪᑎᒥᒃ ᑐᖂᑎᓲᑦ ᐃᓅᔾᔪᑎᒋᓂᐊᕋᒥᐅᒃ, ᐊᒻᒪᓗ ᑕᐃᒪᓐᓇ ᐊᑐᖅᓯᑦᑎᐊᖃᑦᑕᖁᔭᐅᔪᑦ. ᑕᑯᔭᒃᓴᐅᔪᑦ ᑎtᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᓂ ᐃᒃᐱᒍᓱᑦᑎᐊᕐᓂᓂ ᓴᕿᔮᖅᑐᖅ ᑐᑐᒥᒃ ᓂᕿᒋᕙᖕᒪᔾᔪᒃ ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᓄᓇᖃᑎᒥᓄᑦ.
ᐃᓄᐃᑦ ᐋᕿᒃᓯᓚᐅᖅᓯᒪᖕᒥᔪᑦ ᖃᔭᖅ ᐳᓯᑎᓪᓗᒍ ᐃᒫᓄᑦ ᐃᓄᖃᖅᖢᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᒪᑭᒃᑲᓐᓂᓗᓂ ᓱᓕ ᖃᔭᕐᒥᓂ ᐃᒡᓯᕚᕐᓗᓂ ᑕᐃᒫᒃ ᖃᔭᖅ ᐳᓯᑦᑐᓐᓇᖅᑐᖅ. ᐊᑕᐅᓯᖅ ᐊᓯᕙᖅᑎ ᑕᒡᕙᓂ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᖅ ᑕᐃᒪᓐᓇᐃᓕᐅᖅᑐᖅ ᐱᔭᕐᓂᓐᖏᑦᑐᒥᒃ ᐊᑐᖅᓯᔪᓐᓇᖅᖢᑎᒃ, ᐅᑯᐊᓗ ᐃᓅᓕᑎᑦᑎᔾᔪᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᐊᒥᓱᓄᑦ ᐊᓯᕙᖅᑎᓄᑦ ᐊᖑᓇᓱᒃᑎᓄᑦ ᐊᒥᓱᐋᓗᖕᓂᒃ ᐊᕐᕌᒍᓂᒃ. ᑎᖕᒥᐊᑦ ᐃᔨᖓ ᑕᑯᒃᓴᐅᔪᖅ ᐊᑐᖅᐸᒃᑕᖓ ᐊᖑᕼᐊᓪᓗᖅ ᓂᓪᓕᐅᑎᒋᓪᓗᒍ ᑖᓐᓇ ᑕᒪᕐᒥᒃ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᖅ ᑕᑯᔭᐅᔪᓐᓇᕐᒪᑦ ᓂᕈᐊᖅᓯᒪᔭᒥᓂᒃ ᐃᓐᓈᕈᑦ ᖃᖃᐃᑦ ᖄᖓᓂᑦ, ᐱᐅᓂᖅᐹᖅ ᐃᓂᒋᔭᐅᓪᓗᓂ ᒪᒃᑯᒃᑐᓂᑦ ᐅᖓᓯᒃᑐᒧᑦ ᑕᑯᔭᖅᑐᖅᕕᐅᕙᒡᖢᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓕᑦᑎᕕᐅᓪᓗᓂ.
ᑕᐃᒪᓐᓇᐅᒐᓗᐊᖅᑎᓪᓗᒍ ᐊᒥᓱᑦ ᐊᓯᕈᖅᓯᒪᔪᑦ ᓇᒥᑐᐃᓐᓇᖅ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᖅ ᑕᐃᒪᖓᓂᑦ 100 ᐅᑭᐅᓂᑦ, ᐃᓚᒌᒍᓯᖏᑦ ᐊᕙᑖᓂᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑐᒃᑐᐃᑦ ᑲᔪᓯᕗᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᖕᓂᖔᖅᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᓕᕆᔾᔪᓯᖏᑦ ᑲᔪᓯᑦᑎᐊᖏᓐᓇᖅᑐᑦ, ᓲᕐᓗ ᐅᕙᓂ ᓴᕿᑎᑕᐅᓯᒪᕗᑦ, ᐅᑯᐊ ᒫᓐᓇ ᓱᓕ ᓴᖕᖏᔫᔪᑦ ᑕᐃᒫᒃᑕᐅᖅ ᖃᖓᓕᒫᖅ ᐃᓄᖕᓂ ᐃᒻᒪᑲᓪᓚᓂᑦ.
—ᐃᓅᓂᑯ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᕈᖅᓴᓪᓗᓂ ᔭᓗᓇᐃᒥ, ᓄᓇᑦᓯᐊᖅ, ᖃᑕᖑᑎᖏᑦ ᓄᓇᕗᑦ ᑭᕙᓪᓕᖓᓂ, ᐃᓄᒃᓱᒃ ᒪᑲᐃ ᐱᕈᖅᓴᓯᒪᔪᖅ ᑕᒪᐃᓐᓂ ᓄᓇᒥ ᐊᒻᒪᓗ ᓄᓇᓕᖅᐸᐅᔭᓂ. ᒪᒃᑲᐃ ᐃᓄᒃ ᑎᑎᕋᖅᑎ, ᐱᖕᖑᐊᓲᖅ, ᐊᔾᔨᓕᐅᕆᔨ, ᐊᒻᒪᓗ ᑕᕐᕆᔭᐅᓯᐅᓲᖅ. ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔪᖅ, ᐊᐅᓚᑦᑎᔨᐅᓯᒪᔪᖅ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᖕᖑᐊᖅᑎᐅᓪᓗᓂ ᐊᒥᓱᓂ ᑕᕐᕆᔭᐅᑎᓂᒃ, ᐃᓚᒋᔭᐅᓪᓗᓂ ᓇᐃᑦᑑᓗᓂ ᑕᕆᔭᒐᒃᓴᖅ, ᓕᑐ ᒫᓐ (ᒥᑭᔪᖅ ᐃᓄᒃ), ᓵᓚᖃᖅᓯᒪᔪᖅ ᐃᓄᐃᒃ ᓂᕈᐊᖏᒃ ᐱᒡᒍᓴᐅᑎᑦᑎᕕᐅᔪᖅ ᑐᓂᓯᓲᑦ ᑕᐃᑲᓂ 2017 ᑎᑦ ᓄᐊᑦ ᑕᕐᕆᔭᐅᑎᓂᒃ ᓴᕿᔮᕐᑎᑦᑎᕕᖓᓂ ᖁᕕᐊᓱᒍᑎᒋᓪᓗᒋᑦ. ᑖᔅᓱᒪ ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔭᖏᑦ ᓴᕿᑕᐅᓯᒪᕗᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐅᖃᓕᒫᒐᖏᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᑉᕼᐃᐅ ᐅᖃᓕᒫᒐᖅ. ᐅᓇᓗ ᓴᓇᓯᒪᔪᖅᑕᐅᖅ ᐱᖕᖑᐊᖅᑎᐅᓪᓗᓂ ᔫᓄ ᑐᓂᓯᑎᓪᓗᒋᑦ ᐱᖕᖑᐊᖅᑐᓂᒃ ᓵᓚᖃᖅᖢᑎᒃ ᑎᑕᒃᑏᑦ, ᑯᐊᓐᑕᒻ ᑖᖕᖑ, ᐊᒻᒪᓗ ᒫᓐᓇᐅᔪᖅ ᓄᑖᓂᒃ ᑲᑕᔾᔭᖃᑦᑕᓕᖅᑐᖅ, ᐱᖅᓯᖅ, ᑖᓐᓇ ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔭᖓ ᓇᐃᑑᓪᓗᓂ ᓱᓕᔪᖅ ᓴᕿᔮᖅᑎᑕᐅᓯᒪᒋᕗᖅ ᐅᖃᓕᒫᒐᖅ ᓂᐱᓕᐅᖅᓯᒪᔪᖅ ᒫᓐᓇᓵᖅ ᓂᐱᓕᐊᕆᓯᒪᔭᖏᓐᓂ ᑖᖅᑐᖅ ᐅᑉᓗᕆᐊᖅ: ᑖᖅᑐᖅ ᐅᑉᓗᕆᐊᖅ.
ᐅᓇ ᓴᓇᓯᒪᔪᖅ ᐃᓚᒋᔭᖓ ᐃᑲᔪᖃᑎᒌᑦᑎᐊᖅᖢᑎᒃ ᐊᕙᑖᓂᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᑦ ᑲᓇᑕ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᑐᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᑐᓐᖓᕕᖓ ᑲᑎᖓᑎᑦᑎᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᖕᓂᒃ ᑎᑎᕋᖅᑎᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᑲᓇᑕᒥ ᑭᒡᒐᖅᑐᖅᑎᒻᒪᕆᖕᓂᒃ ᓄᓇᐅᑉ ᐊᓯᐊᓂᑦ ᐅᖃᖃᑎᒌᒍᑎᒋᓪᓗᒋᑦ ᑖᒃᑯᐊ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᖕᖑᐊᖅᓯᒪᔭᖏᑦ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖕᓂᑦ ᑲᓇᑕᐅᑉ ᓄᐊᓯᒪᔭᖏᑦ, ᓴᕿᔮᖅᑐᖅ ᑕᐃᑲᓂ ᑲᓇᑕᒦᑦᑐᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᖅᑎᑦ ᓇᑭᑐᐃᓐᓇᖅ ᓯᓚᕐᔪᐊᒥ.